Un article du Hockey Player magazine n°81
« Nous étions une génération de tarés prête à tout plaquer pour jouer au hockey »
Nous retrouvons Vincent Vanasch devant l’école de son fils, Léo. L’immense déception des Jeux Olympiques, l’héritage de leur génération dorée, l’attrait de la Hockey India League, sa rencontre avec Thibaut Courtois et ses projets de reconversion… The Wall aborde, ici, tous les sujets sans détour.
Par Boris Rodesch
Ton sentiment quelques mois après votre élimination précoce aux Jeux Olympiques de Paris ?
Ça a été compliqué, parce que forcément on ne s’attendait pas à perdre en quarts contre l’Espagne. C’est ce qui fait la beauté et la cruauté du sport, où tu peux tout perdre sur une rencontre. Le quart de finale dans un tournoi comme les JO, c’est aussi le match le plus dur. Particulièrement pour une nation prétendante au titre. Si tu perds, tu rentres à la maison sans même avoir le droit de jouer pour une médaille. Ce jour-là, certains joueurs n’ont pas performé à leur meilleur niveau et l’équipe tournait moins bien. Dans notre histoire, on avait toujours obtenu de bons matchs face à l’Espagne et nous étions sans doute, inconsciemment, trop confiants. Nous aurions peut-être dû affronter un adversaire plus coriace sur papier, comme la Hollande, l’Australie ou l’Allemagne. Au moins, on aurait été à fond dès les premières secondes sans se poser de questions, en essayant de marquer le plus vite possible. Mais contre l’Espagne, même quand nous étions menés, on a joué à leur rythme. Ils ont joué le coup parfaitement en réussissant à nous endormir. Malgré ça, jusqu’à la dernière seconde, tu te dis que ça va aller. J’étais persuadé que si on marquait ce dernier PC, on allait s’imposer aux shoot-outs. C’était un vrai cauchemar, aussi parce qu’on savait que c’était « the last dance » pour cette génération qui a tout gagné, puisque certains joueurs avaient annoncé qu’ils mettraient un terme à leur carrière internationale après Paris. Ça a vraiment été difficile à accepter et c’est encore dur aujourd’hui, parce que quand tu as vécu vingt ans sur le terrain avec des gars qui vont devoir partir sur cette note-là… Tu te dis juste que ce n’est pas mérité. Après, est-ce qu’on doit partir sur une médaille pour arrêter sa carrière ? Je ne crois pas. Vu notre parcours et ce qu’on a réussi à accomplir, l’engouement qu’on a su créer en Belgique et le fait que notre style de jeu soit désormais copié dans le monde entier… Notre histoire a permis d’inspirer, inspire et inspirera encore plusieurs générations.
NDLR : Florent Van Aubel et Loick Luypaert avaient déjà annoncé qu’ils arrêteraient l’équipe nationale après les Jeux. Depuis, Tanguy Cosyns, Cédric Charlier, John-John Dohmen et Félix Denayer les ont
suivis.
C’est la pire ambiance que tu aies connu dans un vestiaire après un match des Red Lions ?
Il n’y avait pas un mot, j’ai fait mon sac et je suis parti. On est tous allé voir nos proches pour prendre un peu de réconfort. C’était très dur, aussi parce que personnellement, j’avais tout donné dans ce tournoi. Sportivement, je n’ai aucun regret. C’était la première fois que je ne faisais aucune erreur dans une compétition. J’étais vraiment au top de ma forme. Nous étions prêts. Même si en tant que joueur expérimenté, on avait senti les choses venir. Avant les Jeux, nous avions mis des warnings à Michel van den Heuvel et à son staff pour anticiper telle ou telle situation. On a été entendu je pense, est-ce qu’on a été vraiment écouté, je ne sais pas ? D’un point de vu mental, quand tu as tout gagné, il faut comprendre que tu dois encore travailler dix fois plus dur pour pouvoir remporter un nouveau titre. Honnêtement, je pense que nous avions la meilleure équipe, notre niveau de jeu en poule était juste hallucinant. Peut-être qu’une défaite nous aurait fait du bien. Parce que si tu te dis « on l’a déjà fait et on va le refaire comme on l’a fait à Tokyo », c’est impossible que ça fonctionne. Il faut sans cesse se réinventer et être plus malin que les autres.
Ce serait quoi le plus bel héritage de votre génération et de son gardien en particulier ?
D’avoir pu inspirer un pays tout entier. Nous avons écrit l’histoire de notre sport mais aussi l’histoire de la Belgique en devenant la première équipe belge sacrée championne du monde dans un sport collectif, en 2018. Il y a quinze ans, personne n’aurait osé miser sur nous. Mais voilà, il y a eu cette génération de tarés prête à tout plaquer pour jouer au hockey. D’un point de vue personnel, j’ai montré aux gens l’image d’un gars qui travaille toujours comme un malade, que ce soit dans un bon jour ou un mauvais jour. Aujourd’hui, les jeunes ne veulent plus juste être un joueur, ils veulent devenir gardien et porter le numéro 21. Ça n’arrivait pas avant, les gardiens étaient choisis par défaut parce qu’ils ne savaient pas tenir un stick ou qu’ils ne savaient pas courir. Mon plus bel héritage, c’est de voir tous ces jeunes qui veulent devenir le nouveau « The Wall ». C’est pour cette raison que j’ai publié ma biographie et que j’ai lancé mon académie. J’avais envie de partager mon expérience et d’offrir à ces jeunes un tremplin. Voir un jour une gardienne ou un gardien issu de mon académie devenir Red Panther ou Red Lion et soulever des trophées, ce serait la plus belle façon de boucler la boucle.
Des tarés bien encouragés par un grand monsieur du hockey belge, qui était aussi ton modèle quand tu évoluais dans ton club de cœur, le White Star ?
Marc Coudron. Avec mes yeux d’enfants, c’était une légende sur le terrain. Ce genre de joueurs qui dribblaient toute l’équipe adverse avant de marquer un goal. Pendant sa carrière, il a connu la terrible désillusion de manquer les Jeux Olympiques à dix secondes près. Il s’est ensuite servi de cette énorme frustration — en tant que président de la fédération — pour nous mettre dans les meilleures dispositions, afin que nous puissions nous qualifier aux Jeux suivants, en 2008. Ce n’est pas un sorcier, mais il a su prédire l’avenir en annonçant, très tôt, que nous allions réussir ce fameux triplé.
La Coupe du Monde en Belgique pourrait-elle être ta dernière danse avec les Red Lions ?
Le retour de Shane McLeod, la Coupe du Monde à domicile, ça donne très envie de continuer encore deux ans, mais il faudra voir s’ils ont encore besoin de moi. Dans le sport de niveau, il faut toujours performer à 100% si tu veux avoir la chance d’être sélectionné. Et tout peut aller très vite. On l’a vu avec Thomas Briels qui était capitaine aux Jeux de Tokyo, avant de devenir réserviste du jour au lendemain. Ajoutez-y le risque de blessures à mon âge… Je n’y suis pas encore.
Ce serait qui ton successeur en équipe nationale ?
Nous avons de très grands gardiens. Loïc, Simon et maintenant Boris… Loïc serait d’ailleurs le N°1 incontestable dans n’importe quel autre pays. Si j’ai été élu trois fois meilleur gardien au monde, c’est grâce à lui. Je ne l’ai jamais vu comme un concurrent. J’espère qu’il va me succéder, qu’il va pouvoir jouer avec son frère et qu’il va gagner autant de titres que moi en tant que titulaire.
Votre entente est un modèle à suivre pour tous les gardiens.
C’est clair, on a toujours bossé à deux dans un climat idéal.
Les Red Panthers et leur staff devraient s’en inspirer.
Cela dure depuis trop longtemps et je pense que la fédération a aussi son mot à dire dans ce genre de situation. Les gardiens doivent sentir la confiance du coach. Ils peuvent dire qu’elles avaient toutes le même niveau, mais en soi, si tu donnes la confiance à l’une d’entre-elles, elle va d’office mieux jouer. Il y a d’abord eu Aisling D’Hooghe en balance avec Elena Sotgiu. Ensuite Aisling avec Élodie Picard aux derniers Jeux. Bref, un moment, le coach doit prendre ses responsabilités et faire des choix. Je ne souhaite à aucune
gardienne de vivre ce qu’elles ont toutes les trois vécues.
Et ça souligne, une nouvelle fois, le magnifique duo que vous formez avec Loïc ?
C’est parce que Loïc a accepté la situation. J’ai aussi été longtemps numéro 2 chez les Red Lions, derrière David Van Rysselberghe. En 2010, je ne l’ai plus supporté et j’ai quitté l’équipe nationale pendant plus d’un an. Je m’entraînais comme un fou et je ne jouais jamais. C’est vraiment ingrat d’être gardien. Je suis finalement revenu avec les crocs. Colin Batch m’a donné des chances que j’ai su saisir. J’ai remporté mon premier titre de champion de Belgique avec le Watducks, et je suis devenu le N°1 des Red Lions pour les JO de Londres, en 2012. Depuis, j’ai enchaîné plus de 285 sélections.
Pourquoi avais-tu choisi le numéro 21 à l’époque ?
Parce que je suis né le 21 décembre. Quelques années plus tard, en 2021, on remportait les Jeux Olympiques, c’est un joli clin d’œil.
Quelles sont les qualités requises pour être gardien ?
Ne pas avoir peur de la balle, avoir de bons réflexes et pouvoir lire le jeu.
Si tu devais définir ton propre style ?
Je suis passionné. Quand je reçois mon équipement, je le façonne à ma manière, c’est ma deuxième peau. J’ai de bons réflexes, une bonne vision du jeu et je communique bien avec les gens qui m’entourent. En tant qu’ancien attaquant chez les jeunes, je réussis également à anticiper les choix des attaquants adverses.
C’est un peu paradoxal de dire ça puisqu’avec ton académie, tu prônes une formation spécifique pour les gardiens, dès leur plus jeune âge ?
S’ils ont la chance de pouvoir jouer dans le jeu, je leur souhaite quand même car ils en tireront les bénéfices plus tard comme gardien. Dans les catégories d’âge, c’est aussi souvent fort déséquilibré. Une équipe peut gagner ou perdre 12-0, et dans les deux cas, ce n’est pas gai pour les gardiens. Mais maintenant, c’est devenu compliqué de pouvoir faire les deux, puisque toutes les équipes sont full en raison du nombre d’affiliés qui ne cesse d’augmenter. À mon époque, c’était différent, je pouvais jouer trois matches par week-end.
Faut-il nécessairement être fou pour être gardien ?
Dès que je mets mon casque, j’ai envie de bouffer la balle. On dit ça car les shoots viennent à bout portant à 140 km/h. Mais il faut surtout ne pas avoir peur de la balle et avoir de bons réflexes. J’ai eu la chance d’avoir deux grands frères qui shootaient sur moi dès mon plus jeune âge. Ça m’a permis de m’entraîner avec des gens plus âgés. Gamin, je ne me déguisais pas en Batman ou en Superman mais en gardien, c’était mon déguisement de super-héros. Je me souviens des mi-temps des matchs de l’équipe première au White. Je montais sur le terrain pour emprunter tous les accessoires du gardien pendant le briefing du coach, j’adorais ça.
Tu évoques ces balles qui viennent à bout portant… Que penses-tu du débat sur le danger des PC, suite à l’accident de Jonathan Beckers ?
Si l’on se met du côté des défenseurs, c’est une phase qui est dangereuse. En revanche, les sleepeurs vont dire qu’au plus les sorteurs sont équipés, au plus ils sortiront de façon axiale voire kamikaze, droit dans le shoot. Mais c’est vrai qu’il faut sans doute revoir cette phase. On pourrait la jouer sans sorteur, juste avec un donneur, un stoppeur, un sleepeur et un gardien. Il faut malheureusement toujours un accident pour que les choses changent. Je suis curieux de voir les différentes propositions. Juna en a proposé quelques-unes dans sa lettre ouverte. Maintenant, il va falloir réfléchir, car c’est une phase qui apporte beaucoup de goals et qui changent les matchs, mais pas à n’importe quel prix.
17 Belges, dont cinq joueuses, ont été draftés pour disputer la sixième édition de la rémunératrice Hockey India League cet hiver. Quel est ton avis ?
En 2014, on avait signé une sorte de pacte avec les Red Lions, parce qu’on n’avait encore rien gagné et qu’on voulait être à 100% disponibles pour l’équipe nationale. Au même moment, un club indien avait tenté de me recruter, en m’offrant un chèque de 100.000€. Mais notre coach, Jeroen Delmee, m’avait dit que si j’acceptais, je ne serais plus jamais rappelé en équipe nationale. Je n’avais pas trouvé ça correct de sa part car c’est une décision qui peut changer une vie. Quoi qu’il en soit, j’avais finalement refusé parce qu’on avait fait ce pacte. Et j’envoyais, du même coup, un signal fort à mes coéquipiers.
Contrairement aux footballeurs qui rejoignent l’Arabie Saoudite uniquement pour l’argent — sachant qu’ils gagnent déjà des sommes indécentes, en signant en Inde, un hockeyeur sera, lui aussi, bien mieux payé qu’en Europe, mais ça lui permettra surtout de vivre une expérience folle dans un pays où le hockey est roi.
Oui, et le championnat ne dure que six semaines. Ça nous permet de nous consacrer tout le reste de l’année aux Red Lions et à notre club en étant plus tranquille financièrement. J’ai vécu cette expérience en 2017. Shane McLeod nous avait laissé cette opportunité et nous sommes partis à quatre avec Florent Van Aubel, Manu Stockbroeckx et Arthur Van Doren. On voyageait à travers tout le pays pour jouer nos matchs dans huit villes différentes. J’étais en immersion totale avec les Indiens, j’ai découvert leur culture et je me suis lié d’amitié avec des joueurs locaux. C’était une expérience magique. C’était un peu chaotique sur le plan sportif mais l’ambiance dans les stades est juste incomparable.
Quel est justement ton plus beau souvenir en terme d’ambiance dans un stade de hockey ?
Notre demi-finale à l’Euro, à Anvers, en 2019. Nous étions menés 2-0 par l’Allemagne et ça aurait pu être 3-0 suite à un stroke obtenu sur un PC, mais j’ai demandé un appel vidéo car je pensais que le joueur adverse avait bloqué la balle de la main. Le stade a fêté la décision de l’arbitre comme si j’avais marqué un goal, et nous nous sommes finalement imposés 4-2.
Cet appel vidéo soulignait aussi toute la minutie avec laquelle tu prépares tes matchs…
Bloquer une balle nette, c’est techniquement très compliqué et je savais que le stoppeur allemand utilisait parfois sa main pour y arriver. Il avait lui-même appris ça de son prédécesseur. La Hollande a dû être dégoutée en regardant notre match, parce qu’ils ont perdu plusieurs finales contre l’Allemagne à cause de ça. Ce jour-là, les gens ont compris qu’en plus d’être un très bon gardien, j’étais surtout un bosseur qui préparait ses rencontres en analysant de très près le jeu de ses adversaires.
En étant désigné trois fois meilleur gardien au monde, tu as perpétué, d’une certaine façon, la tradition des grands gardiens belge au football. Un mot sur ta rencontre avec Thibaut Courtois ?
Nous nous sommes contactés la première fois sur les réseaux sociaux en 2016. Les gens le critiquent sans le connaître, parce qu’il s’est passé des choses ces derniers temps. Personnellement, je l’ai vu à plusieurs reprises dans la vraie vie loin des caméras, et ça change tout. Ça a été une super rencontre. J’ai aussi eu la chance de faire la connaissance de Romelu Lukaku, qui avait accepté de rencontrer mon fils, Léo, grâce à Manu Leroy, le directeur de la communication de l’Union belge, qui est aussi un ancien Red Lion. Nous avons passé une heure ensemble, il a été adorable avec Léo, il nous fait la visite du centre à Tubize en signant tout ce que mon fils lui avait apporté. C’était un moment magique… Un grand monsieur ! Plus tard, j’ai encore participé à une interview croisée avec Thibaut Courtois, à Tubize, et Romelu nous a rejoint parce qu’il voulait absolument voir ma médaille d’or. Il avait presque les larmes aux yeux. J’ai senti la fierté qu’il avait pour nous et j’ai compris, que malgré tout ce qu’il avait déjà accompli, son plus grand rêve était de pouvoir, un jour, remporter un titre avec la Belgique. J’en ai encore des frissons.
Qu’est ce qui a changé en équipe nationale depuis que certains sont devenus papas ?
La dynamique du groupe, tout simplement. Quand Léo est né, en 2018, j’étais le premier à devenir papa. Depuis, j’ai également une petite fille de 3 ans, Zazie. Et à Paris, un tiers des joueurs étaient aussi papas. Disons que l’on joue pour d’autres raisons, toujours pour gagner, mais aussi pour nos enfants qui suivent nos matchs.
Quel est le joueur parmi les Red Lions que tu as le plus redouté durant ta carrière ?
Je ne peux pas le dire... Mais c’est clair que quand Florent Van Aubel se présente face à toi, tu sais qu’il finira par faire la différence. Il l’a montré dans des dizaines de finales avec les Red Lions, le Dragons, et maintenant avec Pinoké. C’est un joueur d’exception, son départ va nous faire mal car il est irremplaçable.
Penses-tu déjà à ta reconversion ?
J’aimerais devenir entraîneur. Je suis d’ailleurs en train de passer mes brevets. En tant que gardien, je m’intéresse fort à la tactique et ça me plairait bien d’aller chercher des titres avec une grande équipe, en DH ou au niveau international. Je vais aussi continuer à m’occuper de mon académie en espérant sortir de grands gardiens et de grandes gardiennes, et nous allons nous lancer dans la formation des entraîneurs. En dehors du hockey, j’ai des ambitions dans le business, où j’aimerais pouvoir réaliser une aussi belle carrière que sur le terrain. Pourquoi ne pas voir un jour un ancien sportif de haut niveau devenir le CEO d’une grande entreprise ? À court terme, je voudrais également me lancer en tant que Kiné puisque, j’ai obtenu mon diplôme. Enfin, j’ai également la chance de recevoir plusieurs propositions d’entreprises diverses qui sont intéressées par mon profil pour du management ou du public relation.
Ta journée off idéale ?
Mes enfants viennent me réveiller vers 6 heures 30 et la journée démarre. On prend le petit déjeuner en famille, on va nager à la piscine, ensuite on va luncher et on se fait une grande balade à vélo. Je leur montre les plaisirs simples de la vie et on s’éclate ensemble, c’est merveilleux
Une vie de famille qui n’aurait pas été possible sans ton épouse…
Nous venons de fêter nos 18 ans ensemble. Nous nous sommes rencontrés au White Star, où elle jouait aussi au hockey. Derrière tout grand homme, il y a une femme encore plus grande. Et s’il y a une personne à qui je dois ma carrière, c’est bien à elle. C’est une warrior !
Pour conclure, on imagine que ce nid familial t’aide aussi à envisager plus sereinement l’après hockey ?
Je serai triste de ne plus jouer et de ne plus avoir cette adrénaline, mais je ne suis pas inquiet. Je passerai à autre chose en rendant à ma petite famille tout ce que le hockey m’a offert.
LE PARFAIT RED LION
Le mental : Moi
La combativité : Victor Wegnez
La vision du jeu : Félix Denayer
Le shoot en coup droit : Cédric Charlier
Le shoot en revers : Tom Boon
La passe : Arthur Van Doren
Le flick : Loïck Luypaert
Le dribble : Florent Van Aubel
La condition physique : Thibeau Stockbroekx
Le sprint : Nelson Onana
La défense : Arthur De Sloover
Le shootout : Florent Van Aubel