A CALL WITH MARIE GOETHALS

A CALL WITH MARIE GOETHALS
16 avril 2024
A CALL WITH MARIE GOETHALS

Hockey Player MAG

 

« Nous avons passé un coup de fil à Marie Goethals. À 27 ans, la gardienne du Victory joue sa 12e saison en Division d’honneur. Passée par la Gantoise, le Parc et le Dragons, celle qui est également dans le groupe des Indoor Red Panthers depuis 2015, a participé au Championnat d'Europe de hockey en salle, en début d’année. »

 

« Le Victory évoluera en DH la saison prochaine. »

 

 

Quelle est ton analyse de votre défaite 2-4 face à la Gantoise ?

On est bien rentrées dans le match, nous étions très concentrées dès le début. Malheureusement,  on encaisse le premier goal, mais on a très bien réagi en inscrivant deux buts, coup sur coup, pour mener 1-2. Notre structure était en place, mais ça n’a pas suffi face à la Gantoise, qui est clairement plus forte. Au final, elles ont logiquement pris le dessus dans le dernier quart.

 

Un mot sur celles que l’on pourrait surnommer les « patronnes » de la DH ?

Elles sont très impressionnantes, c’est rare qu’une équipe pareille continue à prester après autant d’années. Ça fait 3 ans qu’elles sont championnes, et elles sont bien parties pour remporter un 4e titre consécutif. C’est très chouette de pouvoir affronter de telles équipes, particulièrement pour une gardienne, parce que tu sais à l’avance que tu auras beaucoup de boulot. C’est à chaque fois un vrai challenge.

 

Quelle est leur joueuse qui t’impressionne le plus ?

Ambre Ballenghien. Elle m’a inscrit 2 buts dimanche, un sur pc, et un stroke très puissant en pleine lucarne. Après, il y a aussi les Panthères en général. On sent bien qu’elles s’entrainent ensemble, et qu’elles se connaissent par cœur, c’est impressionnant de les voir jouer toutes ensemble dans cette équipe gantoise.

 

Y-a-t-il eu une performance que tu veux mettre en avant lors de cette 20e journée de championnat ?

La victoire du Wellington 4-0 contre l’Antwerp, c’est propre. Qui plus est dans un match à enjeu, puisqu’elles se disputent actuellement la 4e place au classement général.

 

 

 

Quelle est la joueuse en forme dans votre noyau ?

Heather McEwan, notre attaquante écossaise qui progresse chaque semaine. Elle est passionnée, elle travaille dur, et ça se remarque de plus en plus sur le terrain. Défensivement dans le presse, elle est impressionnante, et offensivement, dès qu’elle a la balle dans le cercle, elle est très dangereuse.

 

Vous êtes actuellement 10e au classement avec 4 points d’avance sur le Leo, et 11 sur le Pingouin. Ça commence à sentir bon le maintien ?

Ce sera compliqué jusqu’au bout. Mais si le Well s’impose contre le Leo dimanche prochain, ça nous fera du bien. De notre côté, on doit encore affronter le Dragons et le Wat. On devrait pouvoir prendre un point, sachant aussi que le Dragons sera peut-être déjà qualifié pour les Playoffs.

 

Au regard du classement en D1, on pourrait déjà imaginer un match de barrage contre l’Orée ou le Beerschot… Une préférence ?

L’Orée a une équipe très différente par rapport à l’an dernier, où elles évoluaient encore en DH. C’est donc difficile de se prononcer. En revanche, nous avions affronté le Bee, en match amical à la trêve. J’ai donc une légère préférence pour les anversoises, sachant que nous serons en confiance, puisque nous avions quand même senti la différence de niveau entre la DH et la D1. Après, elles auront tout à gagner, et nous serons les grandes favorites sur papier, ce sera donc un match très différent.

 

Quel est ton pronostic en tête du classement ?

La Gantoise championne contre le Dragons en finale, tandis que le Brax décrochera le bronze contre le Well.

 

Pour conclure, quel est le meilleur souvenir de ta saison ?

La coupe d’Europe en salle avec la DH du Racing, en février dernier. Nous avions terminé à la 4e position finale. Sachant que le Victory n’est pas en DH en salle, ça fait désormais deux ans que j’évolue avec les joueuses uccloises, et c’était notre première participation à la coupe d’Europe. Jouer en salle, c’est vraiment mon dada. En tant que gardienne, nous sommes beaucoup plus concernées et impliquées, il y a plus de duels, tout va plus vite, et le rythme est particulièrement intense.

 

 

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