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« Nous avons passé un coup de fil à Alex Van Linthoudt. Le capitaine du Daring joue sa treizième saison en DH. Celui qui a tout connu avec son club de cœur, les demi-finales en Playoffs et l’EHL, ou encore l’ascenseur entre la DH et la D1, n’a qu’un seul objectif : le maintien. »
« C’est officiel, on va devoir jouer les barrages pour se maintenir en DH. »
Quel est ton analyse de ce match nul 2-2, face à Uccle Sport ?
C’était un match plutôt fermé. Uccle Sport ne devait pas se livrer. Ils se sont contentés de jouer assez bas, en nous empêchant de nous créer des occasions franches. Ils ont ouvert le score dans le deuxième quart, ce qui nous a poussé à sortir davantage. On a très vite senti que c’était un match qui allait se jouer sur des détails. On est revenus au score rapidement grâce à un stroke de Daniel Bell. Et ils ont ensuite repris l’avantage dans le dernier quart, avant qu’on égalise par l’intermédiaire de Geoffroy Cosyns, au terme d’une action anodine. Au final, nous étions très déçus, puisqu’on devait absolument gagner pour espérer avoir quelque chose à jouer lors de la dernière journée.
Vous affronterez donc le 3ème de Division 1 lors des barrages. Avez-vous une préférence entre le Beerschot, l’Antwerp, l’Old Club ou Namur ?
On verra comment se déroulent les demi-finales de D1, ce sont toujours des matches très compliqués à jouer. C’est clair que le Beerschot était au-dessus durant la saison régulière, mais tout peut arriver. Je préfère ne pas me projeter sur tel ou tel adversaire, ça pourrait jouer en notre défaveur. Nous devons nous préparer pour pouvoir affronter toutes les équipes sans calculer. L’idée étant surtout d’être au mieux pour ce dernier week-end de la saison.
Avant ça, il vous reste un match en DH contre l’Orée, dimanche prochain…
Ça ne sera pas un match amical car nous voudrons prendre des points, mais l’essentiel sera de mettre en place des schémas tactiques et autres, qui nous aideront à être prêts pour ces deux matches de barrage.
Si l’on revient sur votre saison en DH, vous avez alterné les hauts et les bas, signant, notamment, de belles performances face aux ténors du championnat ?
Au premier tour, nous avons battu la gantoise chez nous, et on est allés chercher les 3 points au Dragons. Le week-end dernier, on s’est également imposés à l’Herakles. Au regard de ces bons résultats, c’est frustrant, mais ça signifie surtout que nous n’avons pas pris les points là où on devait les prendre, contre nos concurrents directs. Je pense, par exemple, aux matches à domicile contre le Victory, le White Star, ou encore à nos deux rencontres face à Uccle Sport. Si nous avions pris des points dans ces matches-là, nos bons résultats face aux grosses équipes nous auraient offerts des points bonus au décompte final, mais ça n’a pas été le cas. On peut donc nourrir certains regrets.
Y-a-t-il un joueur en forme dans votre noyau avant cette fin de saison cruciale ?
L’homme en forme, c’est le groupe. Il n’y a pas un joueur qui sort du lot. Notre force depuis le début de saison, ce sont les seize joueurs alignés sur la feuille de match, qui se battent pendant 70 minutes chaque semaine. Les nombreux points que nous avons pris dans le quatrième quart-temps en sont la preuve. Ça a d’ailleurs été notre marque de fabrique tout le long de la saison, où nous avons toujours tout donné jusqu’à la dernière seconde.
Pour conclure, quel est justement le meilleur souvenir de votre saison ?
On a du faire face à plusieurs départs, dont ceux de Manu Brunet et Poupo Salis, deux joueurs très expérimentés, qui ont clairement laissé un vide derrière eux. Après, ça nous a forcé à donner plus de responsabilités aux jeunes joueurs. Lesquels ont saisi leur chance, notamment au premier tour, où nous avons quand même pris 14 points. À la trêve, peu de gens nous attendaient à cette position. Je suis donc fier de notre très bon premier tour, réalisé avec plusieurs joueurs directement issus de notre école de jeunes.
