A CALL WITH TOMMY WILLEMS

Tommy Willems
18 août 2023
A CALL WITH TOMMY WILLEMS

Hockey Player MAG

A CALL WITH TOMMY WILLEMS

« Malgré les départs de Gauthier et d’Elliot, nous visions très clairement les playoffs en début de saison.» 

Le Watducks, qui s’est imposé en demi-finales des playoffs face aux grandissimes favoris, peut désormais rêver d’un sixième titre. Nous nous sommes entretenus avec le néo libéro waterlootois, Tommy Willems.

Un mot sur cette victoire surprise face au Leopold ?
« Surprise », c’est vous qui le dites… On avait entièrement confiance en nos qualités et on savait que ces gars étaient prenables. Nous étions aussi conscients qu’il fallait très bien défendre, puisqu’ils avaient déjà inscrits 110 goals cette saison. C’était donc essentiel de ne pas leur laisser trop d’espace, et surtout, de jouer juste techniquement, car face à eux, la moindre erreur entraine une occase. L’idée était aussi d’aller chercher un maximum de pc offensifs, sachant que Victor Charlet en ferait bon usage. C’est exactement ce qui s’est passé, puisqu’il en a convertit deux samedi et deux dimanche.

Un mot sur ton repositionnement en défense centrale —  suite à la blessure de Max Van Oost ?
J’ai joué les six dernières rencontres à cette position. C’était un peu inattendu mais ça se passe très bien. C’est une chouette place où tu es face au jeu et où tu enchaines les minutes. Si les deux postes sont très différents, ils demandent surtout beaucoup de rigueur. Jouer devant est un rôle plus ingrat, les attaquants sont souvent les premiers que l’on critique.

Tu as été évincé du noyau des Red Lions, cette nouvelle position pourrait-elle t’offrir d’autres perspectives en équipe nationale ?
Je ne pense plus du tout aux Red Lions. J’ai été très surpris par cette décision du coach. Avant la coupe du monde, il m’avait dit que je reviendrais dans le groupe après le tournoi pour jouer milieu offensif. Finalement, j’ai reçu un coup de fil — qui n’a pas duré plus d’une minute —  cinq jours avant la reprise pour me signaler que je ne m’entraînerais plus en équipe nationale et que je perdrais mon contrat. Heureusement, j’ai la chance d’évoluer dans un club du top, avec une super équipe. Avec les Red Lions je n’avais pas beaucoup de temps libre, j’ai donc repris mes études d’agent immobilier et j’ai même déjà prévu des vacances cet été. 

Quel est le programme de la semaine avant la finale face à la Gantoise ?
Aujourd’hui, je vais entraîner deux jeunes joueurs du Wat avant d’aller consulter un médecin spécialiste de la main pour une légère blessure au pouce. Nous avons entraînement de 13 à 15 heures au Dragons mardi. Le lendemain, je me reposerai et nous regarderons la Champions League avec certains coéquipiers. Jeudi, je coacherai mon équipe U-11 du Wat, puis j’irai soutenir les équipes de jeunes qualifiées pour les demi-finales de leurs championnats, et nous nous entraînerons, ensuite, en fin de journée. Vendredi, rien n’est prévu, ce sera une journée pour décompresser.

Pour conclure, aviez-vous une préférence entre le Dragons et la Gantoise, sachant que la finale se jouera au Dragons ?Pas spécialement. J’avais été impressionné par la Gantoise au premier tour et par le Dragons au second tour. Nous nous étions imposés 1-2 en déplacement face à la Gantoise au match aller, mais ce n’était pas vraiment mérité, et nous avions perdu 2-4 au second tour. En finale, je m’attends à des matches très disputés entre les deux meilleures équipes du championnat sur le plan tactique. Au vu de la saison, Gand est néanmoins favori.

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