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« Le Dragons veille toujours à garder un bon équilibre entre la formation des jeunes et des ambitions sportives élevées.»
Nous avons passé un coup de fil à Felix Denayer. Année de transition avec le Dragons ou dernière danse avec les Red Lions… Le capitaine de l’équipe nationale est prêt à relever tous les challenges.
Quelle est ton analyse de votre partage face aux Watducks (2-2) ?
C’est un résultat logique. Les deux équipes avaient vraiment envie des 3 points. Ça aurait pu basculer dans les deux sens puisqu’il y a encore eu un poteau de chaque côté en fin de rencontre. Nous savions que ça ne serait pas facile, sachant que Thomas Crols est blessé et que nos deux joueurs argentins — Nicolas Della Tore et Lucas Martinez — sont partis aux Jeux panaméricains jouer leur tournoi qualificatif pour les Jeux olympiques de Paris. Le Watducks a rapidement mené 0-2 mais nous avons trouvé les ressources nécessaires pour revenir au score. Cela démontre aussi que nous avons du caractère.
Comment juges-tu votre campagne de transferts ?
Avec les départs de Simon Gougnard et de Blake Govers, nous avons perdu deux gros calibres, deux joueurs expérimentés difficiles à remplacer. Le club a fait le choix de miser sur ses jeunes pour pallier ces départs. L’idée étant de toujours garder un bon équilibre entre la formation des jeunes et des ambitions sportives élevées. Victor Foubert remplace, par exemple, très bien Simon Gougnard. Il propose un chouette style de jeu et il s’épanouit de plus en plus, sur le terrain et en dehors. Mais c’est vrai que si l’on compare aux saisons précédentes, avec ce noyau plus étriqué et moins expérimenté, nous faisons face à un vrai challenge.
Si tu devais pointer la performance de cette huitième journée de championnat ?
Il n’y a pas eu de vraies surprises. Je préfère pointer le très bon début de saison du Daring. Ils ont déjà pris 9 points sur 9 contre la Gantoise, le Watducks et le Dragons. Ils sont sûr de leur force, ils savent comment ils veulent jouer et ça se traduit en points. Personne ne s’attendait à les voir évoluer à un tel niveau.
Un mot sur ton rôle de capitaine chez les Red Lions ?
Je porte le brassard depuis les Jeux olympiques de Tokyo mais je ne sais pas si je serai encore capitaine à Paris. Nous avons la chance de pouvoir compter sur plusieurs leaders chez les Red Lions. Je ne me focalise pas là-dessus. J’essaie juste de jouer mon rôle en facilitant, entre autres, l’intégration des jeunes. Mon objectif étant de les aider à prendre de plus en plus de responsabilités pour qu’ils puissent s’épanouir et apporter chacun une valeur ajoutée à l’équipe en tant que joueur et individu.
Quel jeune joueur vois-tu justement s’imposer dans le milieu de terrain de l’équipe nationale durant les dix prochaines années ?
Arnaud Van Dessel. Techniquement et tactiquement, il a toutes les armes pour devenir un patron au milieu. Il peut faire la différence sur une action individuelle ou sur une passe tranchante et il a aussi un très bon état d’esprit. Je suis déjà curieux de pouvoir le voir évoluer dans les années à venir.
Pour conclure, les Jeux olympiques seront-ils ta dernière danse avec les Red Lions ?
Je n’ai encore rien décidé mais c’est possible. C’est aussi pour cette raison que j’en profite tous les jours.
