A CALL WITH AISLING D'HOOGHE

A CALL WITH AISLING D'HOOGHE
26 mars 2024
A CALL WITH AISLING D'HOOGHE

Hockey Player MAG

 

« Nous avons passé un coup de fil à la gardienne du Watducks. Entre le sprint final pour une éventuelle participation aux Playoffs et les Jeux olympiques à Paris, « Ash », qui a dépassé les 200 caps avec les Red Panthers, s’apprête à vivre une fin de saison intense, avant de prendre sa retraite internationale. »

 

« La Gantoise ? Elles ont 12-13 excellentes joueuses, mais pas vraiment plus… Ça pourrait leur coûter le titre. »

 

 

Quelle est ton analyse de votre match nul (1-1) contre le Pingouin ?

Nous avons dominé ce match, on a eu les occasions sans réussir à les convertir. On a vraiment manqué d’efficacité et notamment sur PC, puisque que nous n’en n’avons converti qu’un seul sur les 10 obtenus.

 

Est-ce un problème récurrent cette saison ?

La semaine dernière — victoire 0-2 au Léo —, on a inscrit 2 PC sur 3 ou 4, ce n’est donc pas un problème récurrent. Mais notre saison serait quand même très différente si on arrivait à les mettre au fond plus facilement.

 

À quatre journées de la fin de la saison régulière, ce match nul contre la lanterne rouge pourrait vous coûter cher, sachant que votre calendrier est plus compliqué que celui de l’Antwerp (4e), avec qui vous partagez le même nombre de points (31) ?

En effet, nous devons encore affronter la Gantoise, le Dragons et le Brax, 3 équipes qui seront justement qualifiées pour les Playoffs. Mais d’un autre côté, si nous ne sommes pas capables d’aller chercher un résultat contre elles maintenant, nous n’avons rien à faire en Playoffs. Si c’est juste pour jouer un week-end en plus, ça n’a pas beaucoup d’intérêt. Je préfère donc voir ces belles affiches comme une préparation idéale.

 

 

Quel est ton avis sur la suprématie de la Gantoise en DH dames ?

À partir du moment où un club peut financer de tels transferts, il est logique qu’il survole le championnat de cette façon. Avec 4 des meilleures Red Panthers, et aussi de très bonnes jeunes joueuses internationales, la Gantoise est très forte sur papier. En revanche, elles ont 12-13 excellentes joueuses mais pas vraiment plus… Après, est-ce que c’est utile ? Elles vont quand même devoir enchaîner le championnat et l’EHL, et on leur demande aussi beaucoup en équipe nationale. C’est peut-être le seul point négatif mais ça pourrait leur coûter le titre.

 

C’est ta 17e saison en DH… Un mot sur l’évolution du championnat ?

Elle n’est peut-être pas aussi importante que celle du championnat masculin, qui fait désormais jeu égal avec le championnat hollandais, mais il y a aussi une vraie évolution. Il suffit de voir les résultats des clubs belges en EHL, qui performent sans être ridicules. Les différentes équipes profitent toutes d’un professionnalisme qui suit un peu la lignée de l’équipe nationale, et qui donne, in fine, un vrai boost au hockey féminin en Belgique.

 

Après avoir déjà participé — à l’âge de 17 ans — aux Jeux olympiques de Londres, en 2012, tu seras de retour aux JO, cet été, avec les Red Panthers ! As-tu été surprise par votre victoire relativement aisée dans le tournoi qualificatif pour Paris ?

Quand on est la 4e nation au ranking mondiale, il est logique d’obtenir ce type de résultat dans un tournoi qualificatif pour les Jeux, qui servait en plus de préparation puisque c’était aussi le dernier avant Paris. Certes, il y aura la Pro League avec ses matches de haut niveau mais ce n’est pas pareil. Quoi qu’il en soit, on est plus que jamais prête pour aller chercher un résultat à Paris.

 

Paris, où vous viserez clairement le podium olympique ?

Je me répète mais en tant que 4e nation mondiale, ce serait un manque d’ambition de ne pas aller à Paris pour une médaille.

 

 

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