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« Le Braxgata propose, selon moi, le plus beau jeu de la DH. »
Nous avons passé un coup de fil à Stanislas Branicki. Le milieu de terrain français, qui a toujours évolué à l’Orée, participera à la coupe du monde U21 en décembre. Il revient avec nous sur le premier tour de l’Ion Hockey League.
Quelle est ton analyse de votre victoire face au Daring (1-3) ?
Méritée. On a su être patients parce que le Daring défend fort bas, on a attendu la faille pour pouvoir inscrire des goals, sachant aussi que ça a été compliqué puisque nous devions nous passer de plusieurs cadres, dont Philippe Simar, John-John Dohmen, Tomi Domene et Luca Masso. Ce match nous a permis de démontrer que nous pouvions aussi être présents sans nos cadres. Nous avons commencé la rencontre en affichant la même mentalité que lors de notre victoire face au Léo le week-end passé. On était aussi conscients que si nous nous inclinions contre le Daring, la victoire contre le Léo n’aurait pas servi à grand-chose. Dans ce sens, le match d’hier était un match à six points.
Avec un joli 6/6 au cours des deux dernières journées, l’Orée est revenue à la 6ème position au classement, à un point seulement du top 4... Vous visez plus que jamais les play-offs ?
C’est notre objectif, avec l’équipe qu’on a sur papier, on doit viser les play-offs, même si on sait que ça ne sera pas facile. Le classement étant tellement serré actuellement, c’est impossible de prédire qu’elles seront les quatre équipes qualifiées. Ce deuxième tour sera essentiel et surtout très compliqué.
Que retiens-tu justement de ce premier tour ?
Notre système défensif a été vraiment bon, nous avons remporté certains matches grâce à notre défense tandis qu’à la balle, nous n’étions pas toujours au top. Si on ne parvenait pas à construire le jeu comme on voulait, grâce à notre hargne et à notre mentalité défensive, on a su s’imposer dans des rencontres difficiles. L’une des clés de notre second tour sera de maintenir cette même mentalité défensive et de continuer à travailler notre structure à la balle, notre façon de jouer en possession qui n’est pas encore parfaite et que l’on doit améliorer.
Quel a été le joueur en forme dans votre noyau ?
Il y en a plusieurs mais je dirais quand même Vincent Vanasch. Il nous fait un bien fou, il arrête des balles très importantes, il est présent à chaque match, il dirige la défense, c’est vraiment un gardien génial pour une équipe. Il nous apporte tellement avec toute son expérience, c’est une très grande chance de pouvoir le compter parmi nous.
Si tu devais pointer l’équipe surprise de ce début de saison ?
Plusieurs équipes se valent. Du huitième jusqu’au premier au classement général, toutes les équipes, avec leurs qualités et leurs défauts, affichent un super niveau. Mais s’il faut choisir, je dirais le Braxgata qui, selon moi, propose le plus beau jeu de la DH.
Pour conclure, un mot sur les ambitions de la France à la coupe du monde U21, qui débutera le 5 décembre ?
Faire aussi bien qu’il y a deux ans ou nous avions signé une très belle médaille de bronze. C’était un résultat inattendu que nous voulons confirmer cette année. Nous avons beaucoup d’envie et de motivation et je pense que l’on peut une nouvelle fois atteindre le dernier carré. Et puis, comme nous sommes sept joueurs U21 à évoluer en parallèle en équipe A, cette coupe du monde sera aussi une excellente préparation en vue des prochains Jeux olympiques à Paris.
