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« 8 équipes peuvent encore espérer se qualifier pour les play-offs. »
Nous avons passé un coup de fil à Agustin Corradini. Le coach argentin du Léopold, déjà sacré champion de Belgique avec les joueuses du Wellington en 2014, vise un premier titre chez les Messieurs.
Quelle est votre analyse de la rencontre face à la Gantoise (2-2) ?
C’était un match au sommet entre les deux premières équipes au classement. On s’attendait donc à une rencontre très serrée. Au final, nous sommes très contents car sur l’ensemble du match, nous avons dominé les champions en titre et nous aurions mérité la victoire.
Menés 0-2, vos joueurs ont surtout fait preuve de caractère pour revenir au score. C’est le genre de réaction qui fait plaisir au coach ?
J’ai surtout apprécié le fait que l’équipe n’ait jamais changé sa façon de jouer, même lorsque nous étions menés 0-2, nous avons su garder notre calme et nous avons continué à jouer notre jeu sans se soucier du résultat.
Comme la saison dernière, vous êtes confortablement installés en tête du classement, pensez-vous déjà à la façon dont vous allez aborder les play-offs ?
Je pense surtout à ce que nous pouvons améliorer à tous les niveaux pour éviter la mésaventure de la saison dernière. Nous avons beaucoup travaillé là-dessus, nous avons appris de nos erreurs du passé et on essaie d’améliorer chaque petit détail.
Votre noyau est-il mieux armé cette saison pour aller chercher ce fameux titre qui échappe au Léo depuis 2019 ?
Même si nous avions déjà l’équipe pour être sacrés champions l’an dernier, avec les arrivées de Nicolas Poncelet et Louis De Bakker, notre noyau est encore plus complet. Mais cela ne dépend pas d’une ou deux individualités, particulièrement au Léo, où ce sont les nouveaux joueurs qui doivent s’adapter au système s’ils veulent performer, pas l’inverse.
Avec 11 points d'avance sur la Gantoise et 8 matches à jouer, votre place en play-offs est déjà presque assurée… Allez-vous en profiter pour faire tourner l’équipe ou tenter des choses tactiquement ?
Nous faisons tourner le noyau depuis le début de la saison. Intégrer les jeunes fait partie intégrante de notre projet. Jules Toussaint, Sam Poncelet, Benjamin Thiery, Nathan et Felix Leeuw, tous nos jeunes ont déjà joué et c’est très important pour nous.
Quel est votre pronostic pour le dernier carré ?
J’entraîne les messieurs du Léo depuis 3 ans et pour la première fois, je suis incapable de faire un pronostic. Selon moi, même le Dragons, qui est actuellement en 8ème position, peut encore espérer se qualifier pour les play-offs.
Victor Wegnez va rejoindre le Watducks, Arthur Van Doren a signé au Braxgata, Alexander Hendrickx va renforcer la Gantoise… Vos concurrents directs viennent de réaliser des gros transferts en vue de la saison prochaine. Qu’en est-il du Léo ?
Que ce soit au niveau sportif ou humain, nous avons la chance de pouvoir compter sur un super noyau. Si chaque club a sa politique sportive, au Léo, la dimension humaine et familiale est primordiale. Nous visons la stabilité et lorsque nous transférons un joueur, l’idée est qu’il puisse s’inscrire au club sur le long terme. Particulièrement en ce moment, sachant que notre noyau est relativement âgé.
Et de votre côté, pensez-vous rester au club longtemps ?
J’ai signé jusqu’en 2026. Je suis très heureux au Léo, je me sens reconnu, et puisque comme le club je suis quelqu’un de parole, je vais de toute façon honorer mon contrat.
